Économie
5.05.2022

Guerre en Ukraine: «Il y a un prix à nos valeurs et il sera élevé», par Bertille Bayart

Guerre en Ukraine: «Il y a un prix à nos valeurs et il sera élevé», par Bertille Bayart

CHRONIQUE – L’exposition de nos économies à la Russie et à l’Ukraine révèle nos vulnérabilités. Et celles-ci sont plus nombreuses que prévu.

Sous les chars, le gaz passe. Le conflit qui ravage l’Ukraine n’a rien changé à l’équilibre de la terreur énergétique qui lie l’Europe à la Russie. Le déploiement massif de sanctions économiques et financières par l’Occident promet d’être dévastateur: Bruno Le Maire prédit à Vladimir Poutine «l’effondrement» de son économie.

Mais cette bataille-là épargne délibérément les ventes d’hydrocarbures. Un pacte faustien? C’est le privilège de l’éditorialiste que de s’en émouvoir. Les autorités européennes n’ont guère de choix. Le gaz russe représente 40 % des approvisionnements du continent.

Si Moscou coupe le gaz

Les vannes des gazoducs en service restent ouvertes. Gazprom tient à sa réputation de partenaire fiable. Ni la guerre froide, ni celles de Georgieou de Crimée n’ont interrompu les livraisons. Faut-il le croire aujourd’hui? La Russie honore ses contrats de long terme mais joue depuis des semaines avec les nerfs européens en rationnant les ventes à court terme, alimentant la flambée des prix qui remplit ses caisses…


Article original: https://www.lefigaro.fr/vox/societe/guerre-en-ukraine-il-y-a-un-prix-a-nos-valeurs-et-il-sera-eleve-par-bertille-bayart-20220301

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